Le paysage de ma mémoire s’étoffe d’incertitudes.
Il recueille l’empreinte de l’attente.
Souvent dépouillée face à elle-même, elle a toujours eu la patience, la retenue des pauvres, de certains pauvres, ceux dont les actes seront jugés par le divin, c’est du moins ce qu’ils pensent.
C’est sur ces arbres grandissant à l’ombre de la clarté que mon regard se pose aujourd’hui. Jouisseurs du privilège d’être rapproché de D.ieu, votre place loin du ténébreux sera libre.
Tissant point par point votre échelle vous menant à Lui, nul ne vous en détachera.
Et, si un jour, un triste jour, il vous aura pris le désir de lui laisser l’ombre qu’il vous a donnée, il saura pardonner, il saura reconstruire la trace qui aura fait naître votre abandon…
Les Enfants cachés dans les arbres, 2014
195 x 130 cm, huile sur toile