Les oeuvres de Jacqueline Gallicot-Madar sont considérées comme essentielles pour un travail perpétuel et intemporel de Mémoire.
Atelier de l’artiste
PORTRAIT DE L’ARTISTE
La plupart des œuvres de Jacqueline Gallicot-Madar, écrits et peintures, portent la trace de la Shoah. Il n’y a pour elle aucune consolation quant à cette terrible tragédie. Ce qui résonne en elle, c’est la phrase : «Seule la trace de la mémoire navigue sur les flots de l’espérance.»
«Je suis passée de l’écriture à la peinture sans jamais rompre avec l’écrit. Toujours dans une démarche qui s’est imposée à moi depuis mon jeune âge. Toujours en quête de comprendre le pourquoi des choses.»
Libre, elle libère en se souvenant qu’il ne faut oublier.
Face à la toile, je livre un combat pour tenter de déceler une parcelle de vrai qui pourrait me faire avancer en pensant que : Demain sera un jour nouveau.
une artiste de la mémoire
Dans son oeuvre, Jacqueline Gallicot-Madar est passée de l’écriture à la peinture, mais son message est toujours le même. Ce sens du devoir de mémoire qui voyage dans le temps pour échapper à ce qui meurtrit.
Une force de vie se dégage dans ces oeuvres et met le public face à la possibilité de l’acceptation de vouloir regarder cette tragédie, et la transmettre.
«Cette quête je la veux toujours, cependant dans la lumière, dans l’espérance.»
Et pour le public, elle est « La fille de l’âme des déportés », Jacqueline transmet dans ses oeuvres une histoire – malheureusement – universelle.
«Je n’ai jamais compris et jusqu’à ce jour, je ne le comprends pas encore. Et je pense que si on commence à comprendre, c’est qu’on est dans la complicité de ce qui s’est passé.»
« Le blanc de la toile attire mon regard, puis le geste. La main se libère d’elle-même pour saisir là où il faudra commencer. Est-ce au centre, sur les côtés, en haut, en bas. Nul ne le sait, même pas celui ou celle qui tient le fusain, le pinceau, le râteau. »
Interview Jacqueline Gallicot-Madar
Interview de Jacqueline Gallicot-Madar
« Peu importe ce qui alimente la main pour se jeter à cœur et corps perdus sur cette étendue éclairée par le regard Divin Il s’ en faut peu pour que l’on se décourage face à ce que l’on doit conquérir. Cependant avec une humilité sage, on affronte le vide pour créer un espace habité par des âmes qui nous font dire qu’il ne faut oublier. »